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 Lettre ouverte du 05.01.02  Lettre ouverte du 28.09.01  Lettre pour la 5e année de Paillons Environnement Lettre ouverte du 20.02.04 Bulletin d'informations automne 2004 Drap et la vallée en danger - 2004 

Lettre ouverte du 20.02.04

 

ASSOCIATION PAILLONS ENVIRONNEMENT

 

Lettre ouverte aux Adhérents et sympathisants

 

 

L’heure est grave

 

La Vallée du Paillon est à l’aube d’un choix d’orientation vital pour son avenir. Nous allons être confrontés à un enjeu qui déterminera notre futur.

 

Certains élus et décideurs souhaitent un développement industriel dont nous voyons les effets néfastes quotidiennement : transport accru de produits chimiques et autres (exemple : l’extension de BRENNTAG, arrivées et brûlages des déchets de toute la Côté d’Azur et d’ailleurs (LAFARGE).

 

Acceptons-nous de devenir une vallée industrielle ?

 

Accepterons-nous encore longtemps d’être considérés uniquement comme une vallée à qui on ne réserve que des activités non valorisantes telles que les usines chimiques, les déchetteries, l’incinération et les brûlages des Déchets Industriels générant une augmentation du trafic de camions et davantage de pollution dans une vallée encaissée à l’aérologie particulière.

 

Des ouvrages récents écrits par le professeur Belpomme, cancérologue « Ces maladies créées par l’homme » et par Geneviève Barbier, généraliste « La société cancérigène » affirment que les 4/5 des cancers sont dus à la…pollution et à la dégradation de l’environnement.

 

Les taux de polluants dans les sols et les végétaux de la vallée ont atteint un seuil critique. Des pics de pollution sont devenus quasi-quotidiens. (La réalité des pollutions est calculée sur des moyennes ce qui fait disparaître les pics). La circulation automobile s’ajoute à celle des camions : nous sommes arrivés à saturation dans tous les domaines.

 

Tout cela est incompatible avec les intentions avouées dans la Charte du Pays des Paillons qui prévoit de fonder le développement de notre région, sur le tourisme, l’agriculture avec la culture de l’olivier (AOC 2002), le tertiaire de santé (maisons de retraite 500 emplois) et l’habitat résidentiel.

 

En effet, ceci se confirme par une réalité qui se dessine naturellement, le côté traditionnel et rural de notre vallée qui attire de plus en plus de monde et d’activités associées : résidences principales et secondaires, jardins et vergers, AOC de l’olive, élevages d’ovins, écoles, centres commerciaux, maisons de retraite etc,….

 

Les producteurs du Muscat de Lunel ont perdu leur AOC à cause de la pollution au cadmium provoquée par l’incinérateur de Lunel-Viel. Par contre pour préserver l’AOC du vin de Bellet le Préfet a refusé d’installer une centrale d’enrobage routier (tribunal administratif, lecture du 4 juin 2002). Que fera-t-on pour les producteurs d’olive ?

 

Les décisions qui seront prises seront irrémédiables pour notre vallée

 

Nous avons lutté quand l’usine VICAT  a voulu brûler les farines animales et la lutte a été payante, nous avons lutté contre l’extension de l’usine Brenntag de la Pointe de Contes mais malgré l’avis défavorable des élus l’usine a obtenu sa régularisation.

 

Nous avons lutté afin que l’usine Lafarge ne brûle pas de déchets industriels (juillet 2002 : annulation de l’arrêté de brûlage du 18/12/98). 

A la suite des actions engagées depuis 1997 l’usine LAFARGE a apporté des modifications dans ses installations, notamment la suppression de la cheminée d’équilibrage des pressions (cheminée qui polluait énormément), amélioration de l’électro-filtre du « broyeur cru » qui était défectueux depuis plus de 6 mois, fermeture partielle du hall à clinker.

 

LAFARGE a même procédé à l’installation de quatre hygromètres dans l’environnement de l’usine afin de mesurer l’impact de l’humidité produite par l’usine (288 m3 / jour de vapeur d’eau rejetée), et a constitué  un comité de « nez » chargé de noter les odeurs sur des fiches appropriées.

 

Mais ne nous leurrons pas, toutes les bonnes volontés manifestées par LAFARGE ont  pour but  d’obtenir la nouvelle autorisation de brûlage des DECHETS dont le dossier de demande est déjà déposé en Préfecture et le sera en Mairie incessamment en vue de l’Enquête Publique.

 

Nous devons être tous conscients qu’il est primordial de se mobiliser et de se rendre en Mairie afin de faire connaître votre position à l’Enquête Publique de demande de brûlage présenté par LAFARGE et qui concerne l’incinération de :

  

- 7 000 tonnes de déchets de l’industrie chimique fine de Grasse  et  de boues de stations d’épuration urbaines ;

- 5 000  tonnes  d’huiles usagées ;

- 5 000  tonnes  de résidus de broyage automobile composés de plastiques et de pneus ;

- 1 000  tonnes  de déchets liquides photographiques

- outre les 10 000 tonnes de boues d’hydroxyde d’aluminium déjà autorisées (bains de l’industrie du traitement de surface)

 

LAFARGE n’a pas besoin des déchets pour continuer à faire du ciment à CONTES

 

ALLONS TOUS LE DIRE A L’ENQUETE PUBLIQUE

 

Attention, préparez vos arguments, une simple affirmation ne sera pas considérée comme valable

 

Un choix de vie doit à présent se faire :

- Continuer à miser sur l’industrie pour des raisons économiques et de rentabilité qui ne profitent qu’aux actionnaires des sociétés mondialistes.

- Ou bien respecter notre environnement et notre qualité de vie, sachant que cela génèrera bien plus d’activités économiques et par la même d’emplois que l’accumulation des déchets dans nos usines. 

 

La qualité de vie n’a pas de prix !

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- Lettre ouverte datée du 05.01.02  à M. le Maire de Contes 


M. le Maire de Contes,  

Le pire n’est jamais sûr …..mais il convient de tout mettre en œuvre pour éviter qu’il ne se  produise. C’est la leçon qu’il  fallait tirer de notre action  contre le brûlage  des D I S et plus récemment de notre courrier relatif à BRENNTAG après les évènements de Toulouse.  Notre précédent courrier vous appelant  à plus de vigilance concernant les problèmes d’environnement en général et de l’usine Brenntag en particulier est resté sans réponse de votre part. Je m’en étonne car  même si l’environnement n’est pas une de vos principales préoccupations, j’espère que la santé publique l’est et c’est bien de cela dont il s’agit.

Revenons au problème du brûlage des D I S chez Lafarge et à l’article de NICE-MATIN du vendredi 11 janvier relatant un « incident » qui à la lecture de l’article se révèle  être une catastrophe évitée de justesse puisqu’on peut lire et je cite:

 « on a frôlé la catastrophe écologique hier matin à la cimenterie LAFARGE de Contes, des huiles usagées se sont déversées  dans le ruisseau les Pastres » ne s’agit-il pas là des D I S  dont nous avons dénoncé le brûlage à l’usine de Contes en raison des risques que cela faisait courir à la population?.

« L’intervention des services  de sécurité de l’usine a permis de colmater  la fuite et cela a évité » toujours d’après le journal « qu’une plus grande quantité de ce produit NOCIF ne se déverse dans le ruisseau »  ce qui laisse entendre que sans ces <HEROS  maison > il n’est pas impossible qu’une  pollution de grande envergure n’ait été à déplorer.

« Une heure plus tard les pompiers de Contes et de Nice  ont dans un premier temps écarté tout risque d’incendie »  ça laisse supposer  qu’un risque majeur d’incendie était à craindre puisque l’appel aux pompiers de Nice a été jugé nécessaire préventivement et je salue là le professionnalisme et la lucidité des pompiers Contois tout en craignant que  les D I S ne leur fassent courir des risques inutiles.

Dans cette même phrase  il est dit  « une heure plus tard les sapeurs pompiers » : pour faire régulièrement  le chemin du Village au rond-point de l’usine une heure c’est 55 minutes de trop ! Aurait on voulu  régler ce problème en interne à l’usine pendant ces 55 minutes et qu’en désespoir de cause devant l’ampleur du problème, on ait décidé de faire appel aux  pompiers ?

Ce point demandera à être vérifié  et nous éclairera sur le degré de transparence de l’industriel et sur son niveau de conscience.

« Alerte levée vers midi » : Monsieur HARNISCH directeur de l’usine  confie au journaliste : « à ma connaissance c’est la  première avarie de ce genre »  il n’en  est  même pas  sûr ! … je crois aussi deviner  un certain sentiment de victoire de la part du même directeur  quand il dit .. « la pollution n’a pas atteint le paillon »  mais il oublie de  s’interroger sur les conséquences de la pollution de la nappe phréatique et sur le ruisseau   des Pastres qui, il est vrai,  n’est qu’un ruisseau……les riverains et les CONTOIS  en général apprécieront.

Pour terminer , l’article précise : « hier soir la cause de la fuite à l’origine  de cet incident n’avait  pas encore été établie » voilà une information qui ne rassurera pas les CONTOIS et que le cimentier ne croit pas qu’une faute avouée soit toujours  à  moitié pardonnée.

J’espère Monsieur le MAIRE  que la municipalité se saisira du problème et qu’elle demandera des comptes a l’industriel.Une renégociation est à entamer  avec l’industriel au sujet du brûlage des D I S  à CONTES désormais on ne pourra plus plus parler de la paranoïa de PAILLON ENVIRONNEMENT quand il s’agira d’évoquer notre   position à l’égard des risques que nous  fait courir le  brûlage des Déchets Industriels Spéciaux. Le danger est bien là : on a frôlé la catastrophe ce n’est pas nous qui le disons, c’est NICE MATIN et comme dit l’adage, si c’est dans le journal c’est que ça doit être vrai !

 Dans l’attente de votre réponse précisant votre position à ce sujet recevez MONSIEUR LE MAIRE  nos salutations.

Pour le Conseil d’administration,  La Présidente,

Monique ALDUINI

 


Le commentaire ci-dessous a été envoyé aux adhérents avec la copie de la lettre:


A présent vient le temps des questions, et celles-ci se bousculent dans nos esprits :

- A-t-on seulement « frôlé » une catastrophe ? Que s’est-il vraiment passé qui aurait pu échapper aux journalistes ?  Quels produits, et en quelle quantité ont pu avoir eu le temps de s’infiltrer ? Pour combien de temps ? avec quelle toxicité pour les nappes ? Quel est le niveau de danger précis de ce genre de produit ? Quelle menace insidieuse et inconnue pourrait être présente dans notre sous-sol ?

-  Si on a appelé des gens de l’extérieur au moment où la fuite risquait d’atteindre le paillon, et donc de devenir visible pour les habitants de la vallée, combien pourrait-il y avoir eu d’incidents de ce genre non ébruités ? concernant le sous-sol ou l’atmosphère ?

-  Combien d’autres lacunes nous reste-t-il à découvrir dans  les systèmes de sécurité de l’usine ? ou bien dans les carences de l’étude d’impact ?

-  Combien d’autre incidents ou … accidents, faudra-t-il pour que l’on cesse enfin de faire venir ces poisons dans notre vallée?…

Le Conseil d'Administration


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- Lettre ouverte du 28.9.01 à M. le Maire de Contes:


 

Lettre ouverte                                            Monsieur le Maire

                                                                                             Mairie de Contes    06390 Contes

                                                                      Contes, le 28 septembre 2001

 monsieur Tujague, Maire de Contes,

Les derniers évènements dramatiques de Toulouse relayés  par le journal  Nice Matin du 22 septembre 2001, ne manquent pas de nous inquiéter.

En effet, un établissement CONTOIS est signalé dans ce même journal  comme particulièrement dangereux , la Société BRENNTAG, « SITE PRIORITAIRE  non classé SEVESO », contrairement au site de Vitrolles, classé SEVESO, pourquoi ?

La Société BRENNTAG est installée dans une zone industrielle, dans un environnement urbanisé à proximité (dans un rayon de 300 mètres)  de deux écoles,  d’un supermarché,  de divers équipements municipaux et sportifs, sans parler des nombreuses  habitations.

 Malgré cela, cette usine a été autorisée à doubler sa surface d’exploitation depuis 1994/95 et à multiplier sa capacité de stockage, sur des terrains à risque, puisque classés inondables en 1993 et déclassés depuis.

 Dans quelles conditions cette autorisation  a-t-elle été donnée ?

Le Conseil Municipal connaissait-il le véritable niveau de dangerosité ?

Peut-on évaluer les dangers actuels ?

 Aujourd’hui, à la lumière de l’actualité, quelle est votre position et celle de votre Conseil Municipal quant à la situation géographique de l’usine BRENNTAG et à son niveau connu de dangerosité ?

 Le conseil s’estime-t-il assez informé sur le Plan de Secours Spécialisé (P.S.S.), et la population en connaît-elle le contenu ?

Croyez-vous que l’on puisse, en toute conscience, continuer à autoriser les activités de cette entreprise à cet endroit ?

Le mieux ne serait-il pas, à l’instar des maires de BORDEAUX et de TOULOUSE, de demander, purement et simplement, la fermeture du site ou devons-nous attendre une nouvelle catastrophe ?

 Dans l’attente de vous lire,

 Recevez, Monsieur le Maire,  nos respectueuses salutations.

                                            Pour l’Association PAILLONS ENVIRONNEMENT,

                                            La Présidente et le Conseil d’Administration


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Paillons Environnement
5ème année

  Chers amis et adhérents

     Cela fait 5 ans déjà que nous luttons pour sauvegarder l’environnement de notre vallée.
Le combat est inégal et pourtant nous avons remporté quelques beaux succès :
        - Première procédure gagnée devant le tribunal administratif, annulation des essais de brûlage.
   Ces succès ont déjà fait reculer l’industriel qui, sous notre pression a vacillé dans sa détermination et apporté quelques améliorations à son installation cimentière, pour notre plus grand bien. C’est insuffisant, le brûlage des déchets industriels spéciaux est incompatible avec les conditions climatiques de notre vallée.

    Vous aurez besoin de vous mobiliser pour sauvegarder votre environnement :
- Projet de brûlage des farines animales à l’usine VICAT prévu pour l’automne, nous rappelle qu’il ne faut pas baisser les bras.

     Dans le même temps la bataille juridique que nous avons lancée il y a plus d’un an maintenant devrait trouver son épilogue. Dans cette action, l’association s’est engagée mais aussi  certains de ses membres à titre personnel pour donner plus de poids à notre demande auprès du tribunal. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des derniers développements de cette affaire.

     Nous terminerons cette lettre en vous rappelant que vous pouvez si vous le souhaitez nous rejoindre au bureau ou dans une commission de travail. Nous avons besoin de tous et c’est ensemble que nous gagnerons !
Le bureau vous souhaite une bonne rentrée.
Merci de votre soutien.


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Bulletin d'informations automne 2004

ASSOCIATION PAILLONS ENVIRONNEMENT

Boite Postale 55 – 06390 CONTES

SOMMAIRE

zi  de la Roseyre à Contes :  Nouvelle enquête publique

LAFARGE : le bras de fer continue

LE PLAN DEPARTEMENTAL sur l’élimination des déchets ménagers et assimilés (toujours l’incinération)

Palmarès des villes les plus polluées : les villes de la Côte d’Azur sont dernières !

Infos santés :

Plan National Santé Environnement : tous concernés

Nos activités depuis la dernière Assemblée Générale.

 

Une nouvelle enquête Publique à Contes dans la zone Industrielle de la Roseyre

La demande est présentée par la SARL compactage Niçois en vue d’être autorisée à exploiter à Contes zi La Roseyre, une installation de stockage et des activités de récupération de déchets de métaux et d’alliage de résidus métalliques, installations classées soumises à autorisation rangée sous le n° 286 de la nomenclature.

L’enquête ouverte en mairie de Contes du 7 septembre au 8 octobre 2004 n’a pas attiré grand monde.

A craindre, L’accroissement du trafic des poids lourds dans une vallée déjà fortement saturée.

 


Bulletin d’informations automne 2004

Lafarge : le bras de fer continu

L’enquête publique est terminée. On attend la décision que prendra le Préfet. Un complément d’enquête serait en cours afin de « vérifier » la nocivité des boues que Lafarge veut brûler et nous faire respirer. Les associations ont pourtant fourni des documents qui attestent qu’il existe des risques réels. La réunion Hygiène et Sécurité, regroupant des professionnels de la santé, qui devait se tenir mi-septembre a été repoussée. Pendant ce temps Lafarge retravaille son projet, afin de le rendre plus digeste,  et de mieux nous le faire avaler. Le Préfet (non élu) « considère les boues comme des adjuvants caloriques et maintient que cela n’induira pas directement et sensiblement une augmentation des camions dans les vallées des Paillons ». Ces arguments sont contestés par beaucoup de spécialistes. Nos élus, les Maires de nos Vallées se sont prononcés avec force et raison contre ces brûlages.
 Il est à craindre que cette nouvelle façon de fabriquer du ciment n’évolue vers une reconversion, même si le cimentier s’en défend. Les primes versées par l’Etat aux cimentiers, lorsqu’ils brûlent des déchets, en diminuant le prix de fabrication obligeront les concurrents proches comme VICAT à  s’aligner. Le danger est réel !

 

Rappel

La demande déposée par la cimenterie concernait :

5000 tonnes de l’industrie chimique fine de grasse,

2000 tonnes de boues de stations d’épuration urbaines, 

5000 tonnes d’huiles usagées,

5000 tonnes de résidus de broyage automobile composés de plastique,

Outre les 10 000 tonnes de boues d’hydroxyde d’aluminium déjà autorisées (bains de l’industrie de traitement de surface).

 

Les résidus qui subsistent après le brûlage des déchets (déchets ultimes) sont mélangés au ciment. C’est extrêmement inquiétant pour les métiers du bâtiment et tous les bricoleurs. Cela rappelle le scandale de l’amiante dont le danger a été dissimulé pendant 25 ans en France,  par nos industriels. Aucun scientifique ne sait dire à terme les risques générés par la manipulation de ce ciment fabriqué, vendu et utilisé pollué.

Pour Lafarge cela s’appelle valorisation et il affirme que dans son four à 2000 degrés (température rarement atteinte vu la diversité des déchets) il ne restera plus aucune substance nocive.

 


Allons nous accepter d’être sacrifiés par les pouvoirs publics au prétexte que nous ne sommes pas une destination touristique ? L’aérologie est très particulière dans la vallée et les polluants ne se dispersent pas. Nous sommes tous inquiets de la chape de pollution qui s’étend dès le matin et persiste dans la journée.  Les nouvelles activités industrielles  que l’ont nous imposent augmentent la circulation des poids lourds, alors que le réseau ne s’y prête pas. Ces blocages routiers quotidiens  génèrent une pollution routière qui s’additionne à la pollution industrielle. Cette situation va fatalement entraîner de graves problèmes de santé pour les habitants : (près de 20 000 résidents) et (plus de 2500 pensionnaires) dans les maisons de repos et de retraite.

Comment tolérer que soient traités dans cette vallée tous les déchets de la PACA. Il y a déjà à l’Ariane, Sonitherm qui incinère tous les déchets niçois avec des risques élevés sur la santé des gens aux alentours. Le principe de proximité a bon dos ! Les parfumeurs de GRASSE manoeuvrent afin d’envoyer leurs boues, hautement  chimiques et novices, se faire brûler à Contes puisque la fronde gronde à Peymeinade. Les riverains concernés ont pris des contacts avec le cimentier afin de délocaliser sur Contes, chez Lafarge, les résidus herbeux de l’industrie des parfumeurs fortement pollués et malodorant. A Grasse les touristes, les parfums et les taxes professionnelles. A nous la pollution et les camions Exigeons que la ville de Grasse construise pour ses parfumeurs un four et qu’ils incinèrent, sur place, leurs propres déchets : Principe de proximité oblige ! Sinon toutes les villes coquettes vont nous faire « cadeaux » de tout ce qu’elles ne veulent pas chez elles : vieilles autos, vieux frigos, eaux des laboratoires photos, boues chimiques, boues des stations d’épuration, huiles usagées ….

La cimenterie a commandé  une étude appelée « Evaluation des risques sanitaires par ingestion liés aux émissions atmosphériques d’une cimenterie située près de CONTES dans les Alpes-Maritimes ». Il s’agit d’une simulation par ordinateur qui a été réalisée par le Centre Rhône-Alpes d’ Epidémiologie et de Prévention Sanitaire le CAREPS. Cette étude est discutable mais  elle est reçue par les autorités comme un document scientifique. Il paraîtrait que l’on peut manger nos choux sans  risque.  Nous on aimerait bien ne pas manger les pissenlits par la racine trop rapidement.  Nous sommes hautement convaincus que beaucoup de riverains vont payer un prix très fort si l’on autorise LAFARGE À BRULER DES DECHETS.  

L’association a produit un dossier très argumenté contre ce projet  

De plus, les carrières de Lafarge avec les tirs de mines réguliers, à proximité des habitations, provoquent des dégâts considérables aux maisons sans que les autorités ne s’en soucient ! (Le projet du lycée de Drap qui traîne se situerait à proximité et  à côté de la déchetterie oredui ) !


  Le Plan départemental sur l’élimination des déchets menagers et assimiles des alpes maritimes : Le dossier d’enquête publique, lié à ce plan, vient de se terminer. Ce plan avait été dénoncé et cassé il y a deux ans par le Docteur Gillard Président de la fédération des Associations du Sud-est. C’est pourtant quasiment le même plan qui  a été représenté avec le concours d’associations bienveillantes. Celles qui proposaient d’autres solutions n’ont pas été invitées pour élaborer le nouveau plan. On y fait toujours la part belle à l’incinération, pour le grand bonheur des industriels vendeurs d’incinérateurs  et au détriment de la santé des riverains. D’autres procédés existent pourtant. Des pays proches les ont adoptés : cela s’appelle méthanisation, compostage (70 % de nos poubelles sont compostables). Mais les incinérateurs vendus par des grands groupes ont besoin de déchets à brûler pour être rentabilisés.  Ce plan (qui sera combattu, s’il est adopté)  envisage de penser à des solutions plus écologiques mais dans 20 ans !  Une génération de sacrifiée ! Et les élus  Verts, qui se sont déplacés en Espagne afin de vérifier que d’autres méthodes étaient possibles, ne se manifestent pas beaucoup par rapport à ce plan scandaleux.

►L’association a produit un dossier très argumenté contre ce plan

 

PLAN NATIONAL  SANTE ENVIRONNEMENT  - CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT

C’est  un plan sur cinq ans qui rassemble les actions que le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre pour réduire les atteintes à la santé des français liées à la dégradation de notre environnement.

Il comporte 45 actions répondant à trois objectifs principaux :

-Respirer un air sain et boire une eau de bonne qualité,

-Prévenir les pathologies d’origine environnementale et notamment les cancers,

-Mieux informer le public et protéger les populations sensibles (enfants et femmes enceintes).

 

C’est urgent ! : En 2004 les médias ont répercuté l’inquiétude des scientifiques qui ont alerté les pouvoirs publics sur notre ignorance des risques sanitaires liés aux  pollutions. « Il est urgent de combler le déficit d’expert" estiment les chercheurs, l’augmentation de 35 % du nombre des cancers en vingt ans, la multiplication des allergies, des maladies neurotoxiques, respiratoires ou de reproductions interpellent les auteurs qui militent pour l’application du principe de précaution et pour l’élaboration d’un Plan Santé Environnement promis par le Président Jacques Chirac.
_Dans un ouvrage intitulé : "Ces maladies créés par l’homme", le Professeur Dominique Belpomme (responsable du plan) estime que le cancer est une maladie que notre société fabrique de toute pièce. « C’est la survie même de l’espèce qui est menacée » écrit-il. (Le professeur Belpomme pourrait  donner une conférence dans la région à l’automne).  

Surprise au palmarès national « santé pollution » qualifié de fiable par les experts : les villes des Alpes-Maritimes se classent dernières sur 65 villes de France ! (Nice Matin du 07/07/04)


NOS ACTIONS

            Mobilisation intensive sur le dossier d’enquête publique présentée par Lafarge qui est un gros morceau,

            Participation à l’enquête sur le Plan Départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés,

            Investissement sur la station d’épuration de Drap dégageant des odeurs cet été, victime d’une pollution industrielle,  

            Nouvelle enquête publique sur l’installation d’un récupérateur de déchets de métaux avec déchetterie sur Contes,

-             Nous commençons à travailler sur les usines situées le long du Paillon et dont certaines rejettent leurs résidus, hautement pollués, dans la station d’épuration de Drap ou dans le Paillon!

_____________________________________________________________________________________________________

L’ASSOCIATION PAILLONS ENVIRONNEMENT a plus que jamais besoin de recueillir des adhésions. C’est devient même vital. Nous avons besoin d’avoir à nos côtés plus de riverains impliqués (il ne suffit pas d’être solidaire il faut adhérer et venir nous aider) afin de faire pression sur nos élus et les décideurs (industriels et pouvoirs publics). Nous vous rappelons que les membres actifs sont totalement bénévoles. L’adhésion  permet à l’Association de payer  le papier, les tirages, les envois et elle est modique :

L’adhésion simple est de 8 euros pour 2004  (prix d’une place de cinéma) ! Existent également pour ceux qui le peuvent une cotisation de soutien de 16 euros et une cotisation de membre donateur de 40 euros ou plus.

 

Nos adhérents qui n’ont pas payé leurs cotisations 2004 sont invités à le faire le plus tôt possible.

 

Règlement par chèque à l’ordre de l’Associations Paillons Environnement BP 55 – 06391 - CONTES.

 

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Association Paillons Environnement – Délégation de Drap

BP 55 – 06390 CONTES

 

 

HABITANTS DE DRAP ET DE LA VALLEE  


IL Y A DANGER !

 

                       


Notre vallée est devenue le lieu où l’on déverse et installe tout ce dont les autres ne veulent pas. Qu’on en juge :

Ces dernières années :

-        2002 – VICAT : Tentative d’incinérer les farines animales (la levée de boucliers a fait capoter le projet)

-        2003 – Enquête pour l’Extension de BRENNTAG, Usine Chimique à la Pointe de Contes située en zone inondable (autorisation accordée !)

-        2004 – Enquête pour examiner la demande déposée par la cimenterie Lafarge afin de brûler des déchets dangereux ! (à ce jour en délibéré) – avec à la clé (si l’accord est donné) l’alignement de VICAT !

-        2004  (Septembre-octobre) – Enquête publique pour l’installation d’un ferrailleur à la ZI de la Roseyre à Contes (installation rénovée et pratiquement terminée avant la décision issue de l’enquête publique !)

-        Sans compter toutes les entreprises installées le long du Paillon ou à la  ZI de la Roseyre et qui rejettent dans la station d’épuration ou dans le Paillon leurs rejets pourtant hautement toxiques et dangereux !

-         ET ne pas perdre de  vue que l’usine de goudronnage qui chassée de deux endroits lorgne sur Drap !

 

SI TOUT CELA EST POSSIBLE C’EST QUE NOUS LE VOULONS BIEN ET QUE NOUS SOMMES PASSIFS,  PENDANT CE TEMPS CERTAINS SE BATTENT…  JUGEZ PLUTÔT :

-        A Peymeinade les habitants ne veulent plus des Drèches (déchets herbeux imbibés de solvants et issus des usines des parfumeurs) et qui sont déposées dans la déchetterie d’OREDUI. Ils se battent avec des arguments qui sont réels mais qui laissent à désirer quant à la solution qu’ils ont proposée :

 

Puisque les déchets puent … apportent des nuisances avec son trafic de camions, dévaluent le prix de leurs maisons et que tout cela ne rapporte pas de taxe professionnelle (celle-ci étant versée à Grasse) ils ont donc trouvé la solution : il n’y a qu’à les porter à la cimenterie Lafarge de Contes afin que celle-ci les incinère. Les riverains du site d’Oredui de Grasse ont donc effectué  des démarches, avec le concours des parfumeurs, à la cimenterie Lafarge. Ils doivent penser : un peu plus ou un peu moins de déchets polluants cela ne changera pas grand chose à la physionomie d’une vallée déjà sinistrée. Il est plus qu’évident que si nous ne nous battons pas cela va allez de mal en pis.

 

 

 

NOUS EN APPELONS A NOS ELUS AFIN QU’ILS PRENNENT NOTRE DEFENSE ET SE BATTENT A NOS COTES AFIN D’OBLIGER LES PARFUMEURS DE GRASSE A S’EQUIPER, SUR PLACE, D’UN FOUR AFIN DE BRULER LEURS DECHETS :

 

APPLIQUONS LE PRINCIPE DE PROXIMITE !

 

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