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COURRIERS AUX ADHERENTS - LETTRES OUVERTES - etc....
ASSOCIATION
PAILLONS ENVIRONNEMENT
Lettre ouverte
aux Adhérents et sympathisants
L’heure
est grave
La Vallée du Paillon est à l’aube d’un choix d’orientation vital pour son avenir. Nous allons être confrontés à un enjeu qui déterminera notre futur.
Certains élus et décideurs souhaitent un développement industriel dont nous voyons les effets néfastes quotidiennement : transport accru de produits chimiques et autres (exemple : l’extension de BRENNTAG, arrivées et brûlages des déchets de toute la Côté d’Azur et d’ailleurs (LAFARGE).
Acceptons-nous
de devenir une vallée industrielle ?
Accepterons-nous encore longtemps d’être considérés uniquement comme une vallée à qui on ne réserve que des activités non valorisantes telles que les usines chimiques, les déchetteries, l’incinération et les brûlages des Déchets Industriels générant une augmentation du trafic de camions et davantage de pollution dans une vallée encaissée à l’aérologie particulière.
Des ouvrages récents écrits
par le professeur Belpomme, cancérologue « Ces maladies créées par
l’homme » et par Geneviève Barbier, généraliste « La société
cancérigène » affirment que les 4/5 des cancers sont dus à
la…pollution et à la dégradation de l’environnement.
Les taux de polluants dans les sols et les végétaux de la vallée ont atteint un seuil critique. Des pics de pollution sont devenus quasi-quotidiens. (La réalité des pollutions est calculée sur des moyennes ce qui fait disparaître les pics). La circulation automobile s’ajoute à celle des camions : nous sommes arrivés à saturation dans tous les domaines.
Tout cela est incompatible avec les intentions avouées dans la Charte du Pays des Paillons qui prévoit de fonder le développement de notre région, sur le tourisme, l’agriculture avec la culture de l’olivier (AOC 2002), le tertiaire de santé (maisons de retraite 500 emplois) et l’habitat résidentiel.
En effet, ceci se confirme par une réalité qui se dessine naturellement, le côté traditionnel et rural de notre vallée qui attire de plus en plus de monde et d’activités associées : résidences principales et secondaires, jardins et vergers, AOC de l’olive, élevages d’ovins, écoles, centres commerciaux, maisons de retraite etc,….
Les producteurs du Muscat de Lunel ont perdu leur AOC à cause de la pollution au cadmium provoquée par l’incinérateur de Lunel-Viel. Par contre pour préserver l’AOC du vin de Bellet le Préfet a refusé d’installer une centrale d’enrobage routier (tribunal administratif, lecture du 4 juin 2002). Que fera-t-on pour les producteurs d’olive ?
Les décisions
qui seront prises seront irrémédiables pour notre vallée
Nous avons lutté quand l’usine VICAT a voulu brûler les farines animales et la lutte a été payante, nous avons lutté contre l’extension de l’usine Brenntag de la Pointe de Contes mais malgré l’avis défavorable des élus l’usine a obtenu sa régularisation.
Nous avons lutté afin que l’usine Lafarge ne brûle pas de déchets industriels (juillet 2002 : annulation de l’arrêté de brûlage du 18/12/98).
A la suite des actions engagées depuis 1997 l’usine LAFARGE a apporté des modifications dans ses installations, notamment la suppression de la cheminée d’équilibrage des pressions (cheminée qui polluait énormément), amélioration de l’électro-filtre du « broyeur cru » qui était défectueux depuis plus de 6 mois, fermeture partielle du hall à clinker.
LAFARGE a même procédé à l’installation de quatre hygromètres dans l’environnement de l’usine afin de mesurer l’impact de l’humidité produite par l’usine (288 m3 / jour de vapeur d’eau rejetée), et a constitué un comité de « nez » chargé de noter les odeurs sur des fiches appropriées.
Mais ne nous leurrons pas, toutes les bonnes volontés manifestées par LAFARGE ont pour but d’obtenir la nouvelle autorisation de brûlage des DECHETS dont le dossier de demande est déjà déposé en Préfecture et le sera en Mairie incessamment en vue de l’Enquête Publique.
Nous devons être tous conscients qu’il est primordial de se mobiliser et de se rendre en Mairie afin de faire connaître votre position à l’Enquête Publique de demande de brûlage présenté par LAFARGE et qui concerne l’incinération de :
- 7 000 tonnes de déchets de l’industrie chimique fine de Grasse et de boues de stations d’épuration urbaines ;
- 5 000 tonnes d’huiles usagées ;
- 5 000 tonnes de résidus de broyage automobile composés de plastiques et de pneus ;
- 1 000 tonnes de déchets liquides photographiques
- outre les 10 000 tonnes de boues d’hydroxyde d’aluminium déjà autorisées (bains de l’industrie du traitement de surface)
LAFARGE
n’a pas besoin des déchets pour continuer à faire du ciment à CONTES
ALLONS
TOUS LE DIRE A L’ENQUETE PUBLIQUE
Attention, préparez vos
arguments, une simple affirmation ne sera pas considérée comme valable
Un choix de vie doit à présent
se faire :
- Continuer à miser sur l’industrie pour des raisons économiques et de rentabilité qui ne profitent qu’aux actionnaires des sociétés mondialistes.
- Ou bien respecter notre environnement et notre qualité de vie, sachant que cela génèrera bien plus d’activités économiques et par la même d’emplois que l’accumulation des déchets dans nos usines.
La
qualité de vie n’a pas de prix !
- Lettre ouverte datée du 05.01.02 à M. le Maire de Contes
M.
le Maire de Contes,
Le pire n’est jamais sûr …..mais il
convient de tout mettre en œuvre pour éviter qu’il ne se
produise. C’est la leçon qu’il
fallait tirer de notre action contre le brûlage des
D I S et plus récemment de notre courrier relatif à BRENNTAG après les évènements
de Toulouse. Notre précédent
courrier vous appelant à plus
de vigilance concernant les problèmes d’environnement en général et de
l’usine Brenntag en particulier est resté sans réponse de votre part. Je
m’en étonne car même si
l’environnement n’est pas une de vos principales préoccupations,
j’espère que la santé publique l’est et c’est bien de cela dont il
s’agit.
Revenons au problème du brûlage des D I S chez
Lafarge et à l’article de NICE-MATIN du vendredi 11 janvier relatant un « incident »
qui à la lecture de l’article se révèle
être une catastrophe évitée de justesse puisqu’on peut lire et
je cite:
« on
a frôlé la catastrophe écologique hier matin à la cimenterie LAFARGE de
Contes, des huiles usagées se sont déversées dans le
ruisseau les Pastres » ne s’agit-il pas là des D I S
dont nous avons dénoncé le brûlage à l’usine de Contes en
raison des risques que cela faisait courir à la population?.
« L’intervention
des services de sécurité de
l’usine a permis de colmater la
fuite et cela a évité »
toujours d’après le journal
« qu’une plus grande quantité de ce produit NOCIF ne se déverse
dans le ruisseau » ce
qui laisse entendre que sans ces <HEROS
maison > il n’est pas impossible qu’une
pollution de grande envergure n’ait été à déplorer.
« Une
heure plus tard les pompiers de Contes et de Nice ont dans un premier temps écarté tout risque d’incendie » ça laisse supposer qu’un
risque majeur d’incendie était à craindre puisque l’appel aux pompiers
de Nice a été jugé nécessaire préventivement et je salue là le
professionnalisme et la lucidité des pompiers Contois tout en craignant que les D I S ne leur fassent courir des risques inutiles.
Dans cette même phrase il est dit «
une heure plus tard les sapeurs pompiers » : pour faire régulièrement
le chemin du Village au rond-point de l’usine une heure c’est 55
minutes de trop ! Aurait on voulu
régler ce problème en interne à l’usine pendant ces 55 minutes
et qu’en désespoir de cause devant l’ampleur du problème, on ait décidé
de faire appel aux pompiers ?
Ce point demandera à être vérifié
et nous éclairera sur le degré de transparence de l’industriel et
sur son niveau de conscience.
« Alerte
levée vers midi » : Monsieur HARNISCH directeur de l’usine
confie au journaliste : « à ma
connaissance c’est la première
avarie de ce genre » il
n’en est
même pas sûr !
… je crois aussi deviner un
certain sentiment de victoire de la part du même directeur
quand il dit .. « la
pollution n’a pas atteint le paillon » mais
il oublie de s’interroger sur
les conséquences de la pollution de la nappe phréatique et sur le ruisseau
des Pastres qui, il est vrai, n’est
qu’un ruisseau……les
riverains et les CONTOIS en général
apprécieront.
Pour terminer , l’article précise : « hier
soir la cause de la fuite à l’origine
de cet incident n’avait pas
encore été établie » voilà une information qui ne rassurera
pas les CONTOIS et que le cimentier ne croit pas qu’une faute avouée soit
toujours à
moitié pardonnée.
J’espère Monsieur le MAIRE que la municipalité se saisira du problème et qu’elle
demandera des comptes a l’industriel.Une renégociation est à entamer
avec l’industriel au sujet du brûlage des D I S
à CONTES désormais on ne pourra plus plus parler de la paranoïa de
PAILLON ENVIRONNEMENT quand il s’agira d’évoquer notre
position à l’égard des risques que nous
fait courir le brûlage
des Déchets Industriels Spéciaux. Le danger est bien là : on a frôlé
la catastrophe ce n’est pas nous qui le disons, c’est NICE MATIN et
comme dit l’adage, si c’est dans le journal c’est que ça doit être
vrai !
Dans l’attente de votre réponse précisant votre position à ce sujet recevez MONSIEUR LE MAIRE nos salutations.
Pour le Conseil
d’administration, La Présidente,
Monique ALDUINI
Le commentaire ci-dessous a été envoyé aux adhérents avec la copie de la lettre:
A présent vient le temps des questions, et celles-ci
se bousculent dans nos esprits : - A-t-on seulement « frôlé » une
catastrophe ? Que s’est-il vraiment passé qui aurait pu échapper
aux journalistes ? Quels
produits, et en quelle quantité ont pu avoir eu le temps de
s’infiltrer ? Pour combien de temps ? avec quelle
toxicité pour les nappes ? Quel est le niveau de danger précis
de ce genre de produit ? Quelle menace insidieuse et inconnue
pourrait être présente dans notre sous-sol ? - Si on
a appelé des gens de l’extérieur au moment où la fuite risquait
d’atteindre le paillon, et donc de devenir visible pour les
habitants de la vallée, combien pourrait-il y avoir eu
d’incidents de ce genre non ébruités ? concernant le
sous-sol ou l’atmosphère ? -
Combien d’autres lacunes nous reste-t-il à découvrir dans
les systèmes de sécurité de l’usine ? ou bien dans
les carences de l’étude d’impact ? - Combien d’autre incidents ou … accidents, faudra-t-il pour que l’on cesse enfin de faire venir ces poisons dans notre vallée?… Le Conseil d'Administration |
- Lettre ouverte du 28.9.01 à M. le Maire de Contes:
Lettre ouverte
Monsieur le Maire
Mairie de Contes 06390 Contes
Contes, le 28 septembre 2001
monsieur Tujague, Maire de Contes,
Les derniers évènements dramatiques de Toulouse
relayés par le journal
Nice Matin du 22 septembre 2001, ne manquent pas de nous inquiéter.
En effet, un établissement CONTOIS est signalé dans
ce même journal comme particulièrement
dangereux , la Société BRENNTAG, « SITE PRIORITAIRE non
classé SEVESO », contrairement au site de Vitrolles, classé
SEVESO, pourquoi ?
La
Société BRENNTAG est installée dans une zone industrielle, dans un
environnement urbanisé à proximité (dans un rayon de 300 mètres)
de deux écoles, d’un supermarché, de
divers équipements municipaux et sportifs, sans parler des nombreuses
habitations.
Malgré cela, cette usine a été autorisée à
doubler sa surface d’exploitation depuis 1994/95 et à multiplier sa capacité
de stockage, sur des terrains à risque, puisque classés inondables en 1993
et déclassés depuis.
Dans quelles conditions cette autorisation
a-t-elle été donnée ?
Le Conseil Municipal connaissait-il le véritable niveau
de dangerosité ?
Peut-on évaluer les dangers actuels ?
Aujourd’hui, à la lumière de l’actualité,
quelle est votre position et celle de votre Conseil Municipal quant à la
situation géographique de l’usine BRENNTAG et à son niveau connu de
dangerosité ?
Le conseil s’estime-t-il assez informé sur
le Plan de Secours Spécialisé (P.S.S.), et la population en connaît-elle le
contenu ?
Croyez-vous que l’on puisse, en toute conscience,
continuer à autoriser les activités de cette entreprise à cet endroit ?
Le mieux ne serait-il pas, à l’instar des maires
de BORDEAUX et de TOULOUSE, de demander, purement et simplement, la fermeture du site
ou devons-nous attendre une nouvelle catastrophe ?
Dans l’attente de vous lire,
Recevez, Monsieur le Maire,
nos respectueuses salutations.
Pour l’Association PAILLONS ENVIRONNEMENT,
La Présidente et le Conseil d’Administration
Le bureau vous souhaite une bonne rentrée.
Merci de votre soutien.
Bulletin d'informations automne 2004
ASSOCIATION
PAILLONS ENVIRONNEMENT
SOMMAIRE
zi de la Roseyre à Contes : Nouvelle enquête publique LAFARGE : le bras de fer continue LE PLAN DEPARTEMENTAL sur l’élimination des déchets ménagers et assimilés (toujours l’incinération) Palmarès des villes les plus polluées : les villes de la Côte d’Azur sont dernières ! Infos santés :Plan National Santé Environnement : tous concernés Nos
activités depuis la dernière Assemblée Générale.
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Une
nouvelle enquête Publique à Contes dans la zone Industrielle de la
Roseyre La demande est présentée par la SARL compactage Niçois en vue d’être autorisée à exploiter à Contes zi La Roseyre, une installation de stockage et des activités de récupération de déchets de métaux et d’alliage de résidus métalliques, installations classées soumises à autorisation rangée sous le n° 286 de la nomenclature. L’enquête
ouverte en mairie de Contes du 7 septembre au 8 octobre 2004 n’a pas
attiré grand monde. A
craindre, L’accroissement du trafic des poids lourds dans une vallée déjà
fortement saturée.
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Lafarge : le bras de
fer continu
L’enquête publique est terminée.
On attend la décision que prendra le Préfet. Un complément d’enquête
serait en cours afin de « vérifier » la nocivité des boues que
Lafarge veut brûler et nous faire respirer. Les associations ont pourtant
fourni des documents qui attestent qu’il existe des risques réels. La réunion
Hygiène et Sécurité, regroupant des professionnels de la santé, qui devait
se tenir mi-septembre a été repoussée. Pendant ce temps Lafarge retravaille
son projet, afin de le rendre plus digeste, et de mieux nous le faire
avaler. Le Préfet (non élu) « considère
les boues comme des adjuvants caloriques et maintient que cela n’induira pas
directement et sensiblement une augmentation des camions dans les vallées des
Paillons ». Ces arguments sont contestés par beaucoup de spécialistes.
Nos élus, les Maires de nos Vallées se sont prononcés avec force et
raison contre ces brûlages.
Il est à craindre que cette
nouvelle façon de fabriquer du ciment n’évolue
vers une reconversion, même si le cimentier s’en défend. Les primes versées
par l’Etat aux cimentiers, lorsqu’ils brûlent des déchets, en diminuant le
prix de fabrication obligeront les
concurrents proches comme VICAT à s’aligner.
Le danger est réel !
Rappel La demande déposée par la cimenterie concernait : 5000 tonnes de l’industrie chimique fine de grasse, 2000 tonnes de boues de stations d’épuration urbaines, 5000 tonnes d’huiles usagées, 5000 tonnes de résidus de broyage automobile composés de plastique, Outre les 10 000 tonnes de boues d’hydroxyde d’aluminium déjà autorisées (bains de l’industrie de traitement de surface).
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Les
résidus qui subsistent après le brûlage des déchets (déchets ultimes)
sont mélangés au ciment. C’est extrêmement inquiétant pour les métiers
du bâtiment et tous les bricoleurs. Cela rappelle le scandale de
l’amiante dont le danger a été dissimulé pendant 25 ans en France,
par nos industriels. Aucun scientifique ne sait dire à terme
les risques générés par la manipulation de ce
ciment fabriqué, vendu et utilisé pollué.
|
Allons nous accepter d’être sacrifiés par les pouvoirs publics au prétexte que nous ne sommes pas une destination touristique ? L’aérologie est très particulière dans la vallée et les polluants ne se dispersent pas. Nous sommes tous inquiets de la chape de pollution qui s’étend dès le matin et persiste dans la journée. Les nouvelles activités industrielles que l’ont nous imposent augmentent la circulation des poids lourds, alors que le réseau ne s’y prête pas. Ces blocages routiers quotidiens génèrent une pollution routière qui s’additionne à la pollution industrielle. Cette situation va fatalement entraîner de graves problèmes de santé pour les habitants : (près de 20 000 résidents) et (plus de 2500 pensionnaires) dans les maisons de repos et de retraite.
Comment tolérer que soient traités dans cette vallée tous les déchets de la PACA. Il y a déjà à l’Ariane, Sonitherm qui incinère tous les déchets niçois avec des risques élevés sur la santé des gens aux alentours. Le principe de proximité a bon dos ! Les parfumeurs de GRASSE manoeuvrent afin d’envoyer leurs boues, hautement chimiques et novices, se faire brûler à Contes puisque la fronde gronde à Peymeinade. Les riverains concernés ont pris des contacts avec le cimentier afin de délocaliser sur Contes, chez Lafarge, les résidus herbeux de l’industrie des parfumeurs fortement pollués et malodorant. A Grasse les touristes, les parfums et les taxes professionnelles. A nous la pollution et les camions Exigeons que la ville de Grasse construise pour ses parfumeurs un four et qu’ils incinèrent, sur place, leurs propres déchets : Principe de proximité oblige ! Sinon toutes les villes coquettes vont nous faire « cadeaux » de tout ce qu’elles ne veulent pas chez elles : vieilles autos, vieux frigos, eaux des laboratoires photos, boues chimiques, boues des stations d’épuration, huiles usagées ….
La cimenterie a
commandé une étude appelée
« Evaluation
des risques sanitaires par ingestion liés aux émissions atmosphériques
d’une cimenterie située près de CONTES dans les Alpes-Maritimes ».
Il s’agit d’une simulation par ordinateur qui a été réalisée par le
Centre Rhône-Alpes d’ Epidémiologie et de Prévention Sanitaire le CAREPS.
Cette étude est discutable mais elle
est reçue par les autorités comme un document scientifique. Il paraîtrait que
l’on peut manger nos choux sans risque.
Nous on aimerait bien ne pas manger les pissenlits par la racine trop
rapidement. Nous sommes hautement
convaincus que beaucoup de riverains vont payer un prix très fort si l’on autorise
LAFARGE À BRULER DES DECHETS.
L’association a
produit un dossier très argumenté contre ce projet
De plus, les
carrières de Lafarge avec les tirs de mines réguliers, à proximité des
habitations, provoquent des dégâts considérables aux maisons sans que
les autorités ne s’en soucient ! (Le projet du lycée de Drap qui
traîne se situerait à proximité et
à côté de la déchetterie oredui )
! |
►L’association a
produit un dossier très argumenté contre
ce plan
-Respirer
un air sain et boire une eau de bonne qualité,
-Prévenir
les pathologies d’origine environnementale et notamment les cancers,
-Mieux
informer le public et protéger les populations sensibles (enfants et femmes
enceintes).
C’est urgent ! : En 2004 les médias ont répercuté
l’inquiétude des scientifiques qui ont alerté les pouvoirs publics sur notre
ignorance des risques sanitaires liés aux
pollutions. « Il est urgent
de combler le déficit d’expert" estiment les chercheurs, l’augmentation de 35 % du nombre des cancers en vingt ans, la
multiplication des allergies, des maladies neurotoxiques, respiratoires ou de
reproductions interpellent les
auteurs qui militent pour l’application du principe de précaution et pour
l’élaboration d’un Plan Santé
Environnement promis par le Président Jacques Chirac.
►_Dans un
ouvrage intitulé : "Ces
maladies créés par l’homme", le Professeur Dominique Belpomme
(responsable du plan) estime que le cancer est une maladie que notre société
fabrique de toute pièce. « C’est
la survie même de l’espèce qui est menacée » écrit-il. (Le
professeur Belpomme pourrait donner
une conférence dans la région à l’automne).
Surprise au palmarès national « santé pollution » qualifié de fiable par les experts : les villes des Alpes-Maritimes se classent dernières sur 65 villes de France ! (Nice Matin du 07/07/04) |
NOS ACTIONS
- Mobilisation intensive sur le dossier d’enquête publique présentée par Lafarge qui est un gros morceau,
- Participation à l’enquête sur le Plan Départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés,
- Investissement sur la station d’épuration de Drap dégageant des odeurs cet été, victime d’une pollution industrielle,
- Nouvelle enquête publique sur l’installation d’un récupérateur de déchets de métaux avec déchetterie sur Contes,
- Nous commençons à travailler sur les usines situées le long du Paillon et dont certaines rejettent leurs résidus, hautement pollués, dans la station d’épuration de Drap ou dans le Paillon!
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L’ASSOCIATION PAILLONS ENVIRONNEMENT a plus que jamais besoin de recueillir des adhésions. C’est devient même vital. Nous avons besoin d’avoir à nos côtés plus de riverains impliqués (il ne suffit pas d’être solidaire il faut adhérer et venir nous aider) afin de faire pression sur nos élus et les décideurs (industriels et pouvoirs publics). Nous vous rappelons que les membres actifs sont totalement bénévoles. L’adhésion permet à l’Association de payer le papier, les tirages, les envois et elle est modique :
L’adhésion
simple est de 8 euros pour 2004 (prix
d’une place de cinéma) ! Existent également pour ceux qui le peuvent
une cotisation de soutien de 16 euros et une cotisation de membre donateur de
40 euros ou plus.
Nos adhérents qui n’ont pas payé leurs cotisations 2004 sont invités
à le faire le plus tôt possible.
Règlement par chèque
à l’ordre de l’Associations Paillons Environnement BP 55 – 06391 -
CONTES.
HABITANTS
DE DRAP ET DE LA VALLEE
IL Y A DANGER !
Notre vallée est devenue le lieu où l’on déverse et installe tout ce dont les autres ne veulent pas. Qu’on en juge :
Ces dernières années :
- 2002 – VICAT : Tentative d’incinérer les farines animales (la levée de boucliers a fait capoter le projet)
- 2003 – Enquête pour l’Extension de BRENNTAG, Usine Chimique à la Pointe de Contes située en zone inondable (autorisation accordée !)
- 2004 – Enquête pour examiner la demande déposée par la cimenterie Lafarge afin de brûler des déchets dangereux ! (à ce jour en délibéré) – avec à la clé (si l’accord est donné) l’alignement de VICAT !
- 2004 (Septembre-octobre) – Enquête publique pour l’installation d’un ferrailleur à la ZI de la Roseyre à Contes (installation rénovée et pratiquement terminée avant la décision issue de l’enquête publique !)
- Sans compter toutes les entreprises installées le long du Paillon ou à la ZI de la Roseyre et qui rejettent dans la station d’épuration ou dans le Paillon leurs rejets pourtant hautement toxiques et dangereux !
- ET ne pas perdre de vue que l’usine de goudronnage qui chassée de deux endroits lorgne sur Drap !
- A Peymeinade les habitants ne veulent plus des Drèches (déchets herbeux imbibés de solvants et issus des usines des parfumeurs) et qui sont déposées dans la déchetterie d’OREDUI. Ils se battent avec des arguments qui sont réels mais qui laissent à désirer quant à la solution qu’ils ont proposée :
|
NOUS EN APPELONS A NOS ELUS AFIN QU’ILS PRENNENT NOTRE DEFENSE ET SE BATTENT A NOS COTES AFIN D’OBLIGER LES PARFUMEURS DE GRASSE A S’EQUIPER, SUR PLACE, D’UN FOUR AFIN DE BRULER LEURS DECHETS :
APPLIQUONS LE PRINCIPE DE PROXIMITE !