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               Actualité des Paillons                  

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- 15.03.04

     Début de l'enquête publique à la Mairie de Contes pour la nouvelle demande de brûlage de déchets par Lafarge

avis

 


- 03.03.04

     Paillons environnement demande publiquement à M. Vauzelle, président de la région PACA , en réunion électorale à Contes, de préciser sa position au sujet des brûlages des déchets.  Nous attendons une réponse claire et engagée

document communiqué à M. Vauzelle

 


- 13.02.02

        Paillons environnement a fait effectuer un prélèvement de sédiments (pour analyse) dans le ruisseau des Pastres (en contrebas de l'usine Lafarge).

        Ce prélèvement a été effectué par le laboratoire de la ville de Nice en présence d'une représentante de Lafarge (pour attester de l'honnêteté de l'opération ) 

 

 


- 07.02.02

Paillons environnement a tenu à faire entendre sa voix dans le cadre de l’Enquête publique qui s’est tenue en mairie de La Trinité du 21/12/2001 au 08/02/2002 pour l’extension de la société SECA (Société d’enrobés de la Côte d’Azur) sur cette même commune. SECA est une filiale du groupe APPIA (22 usines en Europe - 3500 salariés)

              En effet cette société déjà présente sur la commune de la Trinité, en face du quartier de Nice-l'Ariane, souhaite s'étendre pour augmenter sa production jusqu'à 320 t par heure. cela implique un trafic de camions multiplié par 7 et une cheminée de 35 m!

               Il y a eu  dans notre département un cas similaire : Une vaste  usine d'enrobés devait être construite sur la commune de St Blaise (1996), dans des conditions voisines (grande cheminée de 31m; 400t par heure....).  Il y a eu une enquête publique  qui a conduit à un refus du projet, invoquant en particulier la protection de l'environnement.

               A présent c'est au tour du site Gerland, commune de la Trinité, qui fait l'objet d'une demande de modification et d'extension: nous ne voyons pas pourquoi ce qui ne convient pas à St Blaise pourrait convenir dans la vallée du Paillon! 

              Paillons Environnement dit NON à l’extension industrielle qui se fait encore et toujours au profit des grands groupes et au mépris de la santé des habitants des vallées des Paillons.

             Le dossier présenté par la société APPIA est édifiant, en particulier pour la faune et la flore qualifiées de quasi-inexistantes avec quelques spécimens survivants adaptés à la pollution! (seuls quelques rongeurs et animaux domestiques seraient concernés) Ce n'est pas nous qui le disons. Voir en annexe quelques phrases extraites du dossier déposé en Mairie. Parmi les animaux oubliés dans cette étude, nous proposons dans notre texte de citer quelques primates...

               Ci-dessous: la déclaration faite pour l'enquête publique par Paillons Environnement. Le ton choisi est humoristique, mais que l'on ne s'y trompe pas, c'est bien de discrimination qu'il s'agit. 


Dernières nouvelles de l’évolution de l’homme

 

Les habitants de la vallée du Paillon appartiennent-ils à l’espèce humaine ? Ou au contraire font-ils partie d’une autre espèce, d’une valeur biologique très inférieure, mais par contre  adaptée à un milieu de vie différent ?

Le débat est ouvert par les scientifiques dans les lignes qui suivent :

Les biologistes ne sont pas tous d’accord :  HOMO PAILLONIBUS est-il strictement identique à HOMO ARIANUS : il semblerait. En effet, ces primates ont des points communs : ils n’aiment pas vivre en hauteur et craignent le soleil. Ils adorent les vallons encaissés froids et humides, mais surtout ils se régalent à respirer du CO2, du NO2, du O3,  du SO2,  des dioxines, des furanes, du chlore, du cadmium, du plomb, et toutes sortes de poussières chimiques… La seule chose qu’ils craignent, c’est finalement l’oxygène.

Par contre HOMO SAINT-BLAISUS ne peut au contraire vivre qu’au soleil, dans l’air totalement pur et dépourvu de la moindre fumée, sans aucune nuisance tels que des camions ou des usines.

Il veut bien du ciment pour ses villas et de l’enrobé pour les routes d’accès aux villas, mais cet enrobé doit être préparé, apporté, et surtout respiré par d’autres.  

HOMO SAINT-BLAISUS est très proche de l’homme normal : HOMO SAPIENS, avec sa variété locale HOMO CIMIEZUS.  Ils ne supportent pas la proximité d’une seule usine, et doivent accepter que celles-ci soient éloignées de leurs logements afin de permettre à HOMO PAILLONIBUS et HOMO ARIANUS de respirer correctement grâce à de riches sources de délicieux produits chimiques distribués généreusement par un incinérateur, qu’ils nourrissent régulièrement de leurs déchets, aidés par des cimentiers en train de passer au brûlage des déchets industriels spéciaux ou même peut-être bientôt  à un rare délice : les fumées de farines de viandes brûlées. Sans parler de l’entreprise d’entreposage de produits chimiques à Contes-La Roseyre (On ne va quand même pas tout laisser à Toulouse !)

A côté de tout cela, les rejets d’échappement des innombrables camions nécessaires à ces usines ne sont qu’amuse-gueule. Le projet d’extension de l’usine d’enrobés par contre est vraiment la cerise sur le gâteau !

Avis important : ce texte est évidemment de pure fiction et toute ressemblance avec des personnes existantes serait totalement fortuite ; il est certain qu’au 21ème siècle la DISCRIMINATION n’existe pas sur notre belle Côte d’Azur

L’association PAILLONS ENVIRONNEMENT dit NON à l’extension de l’usine SECA-GERLAND.

La Trinité, le 7 février 2002


- 01.02.02

    De grands travaux ont commencé dans la cimenterie Vicat à la Grave de Peille. Cette cimenterie souhaite en effet, pour améliorer sa rentabilité faire brûler dans son four  des farines animales et toutes sortes de déchets industriels... Difficile de savoir exactement ce qu'ils nous préparent mais nous craignons le pire...


- 01.02.02

    La station de mesures Qualitair prévue dans l'arrêté préfectoral autorisant le brûlage, semble enfin  installée: cela fait trois ans que nous l'exigions. Par contre, nous n'obtenons actuellement aucun résultat de mesure: la station serait paraît-il en cours de tests.

 Nous félicitons la conscience professionnelle de Qualitair  qui ne donne pas de résultats avant d'avoir fait de très très longs tests. Cependant nous aurions bien aimé avoir quelques mesures au cours de cet hiver froid particulièrement propice aux inversions de températures qui sont spectaculaires dans notre vallée. Nul doute que les vents printaniers chasseront vers la côte l'air pollué et que les mesures seront plus acceptables: seuls nos poumons sauront que nous aurons respiré pendant tout cet hiver...

    De plus, la station ne va pas mesurer grand chose, conformément à l'arrêté préfectoral : en effet, le préfet a jugé inutile de mesurer ici les retombées de dioxines, furanes, plomb, cadmium, mercure, ozone, CO2, SO2,  H2O,  NO2.... et j'en passe...

    Mais au fait, qu'est-ce qui intéresse suffisamment le Préfet pour accepter une coûteuse station de mesure?   Les métaux lourds? les gaz à effet de serre? les gaz menaçant la couche d'ozone? les gaz irritants entraînant asthme et autres maladies respiratoires? Les substances connues pour être toxiques et mutagènes à très faible dose?  Les innombrables substances chimiques moins connues pouvant être contenues dans les multiples déchets industriels incinérés? Les polluants atmosphériques utilisés pour établir l'indice ATMO afin de pouvoir alerter la population en cas de "pic"?  

Non, rien de tout cela: Le préfet a accepté que l'on mesure ... la poussière!

 


10.01.02

    Accident chez Lafarge Contes. Une fuite de plusieurs m3   d'huiles usagées s'est répandue sur le sol, dans un ruisseau, et certainement dans le sous-sol. Lafarge fait son mea culpa et invoque un manque de précision dans les consignes de sécurité ainsi que l'erreur humaine. L'intervention des pompiers et d'une équipe spécialisée dans les contaminations chimiques auraient évité que la pollution contamine  le Paillon qui coule tout près de l'usine. On craignait aussi un incendie. Les pompages ont duré plusieurs jours. Le  degré de pollution de la nappe phréatique n'est à ce jour pas connu. Le Préfet a suspendu temporairement le brûlage de ces produits dans l'usine.

 Paillons Environnement a écrit une lettre de protestation au Maire de Contes.


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