PAILLONS ENVIRONNEMENT
- Siège: Contes, Alpes-Maritimes, à 15 km au Nord de Nice dans la vallée du Paillon
- Origine: Créée en 1997 à l'annonce de l'intention par la cimenterie Lafarge, de brûler des déchets industriels spéciaux à l'usine de Contes.
- Objectifs: faire respecter les réglementations antipollution par les industriels de nos vallées, en particulier (mais pas uniquement) les cimentiers Lafarge (Contes) et Vicat (La Grave de Peille - commune de Blausasc); lutter pour le respect de l'environnement et pour la santé des habitants des vallées des Paillons; surveiller la qualité de l'environnement (eau, sous-sol, atmosphère..); être vigilant pour tout ce qui risque d'altérer l'environnement.
- Caractéristiques: Association laïque, apolitique; totalement indépendante de tout mouvement politique ou autre.
- Financement: les cotisations des membres et quelques subventions communales.
- Présidente actuelle: Monique Alduini
PRESENTATION et HISTORIQUE
de
l’ACTIVITE de l’ASSOCIATION PAILLONS ENVIRONNEMENT
– B 55 – 06391 – CONTES
L’association
Paillons Environnement est située à CONTES (06)
et compte actuellement 100 adhérents membres actifs cotisants. Elle en a
comporté jusqu’à 120 en 2002. Elle a été créée en 1997 à l'annonce de
l'intention par la cimenterie Lafarge, de brûler des déchets industriels spéciaux
à l'usine de Contes.
C’est une Association laïque, apolitique, totalement indépendante de tout mouvement politique ou autre. Ses objectifs : faire respecter les réglementations antipollution par les industriels de nos vallées, en particulier (mais pas uniquement) les cimentiers Lafarge (Contes) et Vicat (La Grave de Peille - commune de Blausasc); lutter pour le respect de l'environnement et pour la santé des habitants des vallées des Paillons; surveiller la qualité de l'environnement (eau, sous-sol, atmosphère..); être vigilant pour tout ce qui risque d'altérer l'environnement.
Les principales
activités engagées au cours des années antérieures sont :
LAFARGE -
1997 -
Une première procédure gagnée devant le tribunal administratif (en
1999): a débouché sur l’annulation des essais de brûlage à la Cimenterie
LAFARGE de CONTES (arrêté de 1997). Cette démarche a généré un travail
considérable par le montage du
dossiers à présenter, la
mobilisation des membres du bureau de l’association réunis à plusieurs
reprises en réunions de travail afin de déterminer les mesures à prendre afin
d’informer nos adhérents et sympathisants. La production de documents et d’échange
de courriers à destination de l’avocat.
IL y a eu également information à la population par le biais de notes
d’information distribuées sur la voie publique.
A
la suite des actions engagées depuis 1997, l’usine Lafarge
a apporté des modifications dans ces installations notamment la
fermeture partielle du hall à clinker ouvert depuis l’origine du concept, la
suppression de la cheminée d’équilibrage des pressions (cheminée qui
polluait énormément) amélioration de l’électrofiltre du broyeur crû défectueux
depuis plus de six mois
►L’association a produit un dossier très argumenté contre ce projet
2001-2002 -
Mobilisation contre le projet de la Cimenterie
VICAT de brûler des farines animales. Production de tracts et distribution
au public. Manifestation avec les élus contre le projet
LAFARGE -
2002 -
Cette deuxième procédure gagnée devant le tribunal administratif en
juillet 2002 afin que l’usine LAFARGE
ne brûle pas de déchets industriels dans une vallée étranglée ayant une aérologie
particulière constatée par rapport d’expert.
Cette deuxième démarche entraînant toujours la même somme de travail de la part des membres du
bureau tous bénévoles.
BRENNTAG -
2003
-BRENNTAG ex INTER DEPOT extension d’un dépôt de stockage de produits
chimiques dans la zone industrielle de Contes.
REUNION PUBLIQUE le 6 avril 2003 à 16 h à la
mairie annexe de la Pointe de Contes.
VISITE
par les Associations de l’Environnement de l’usine
BRENNTAG le 22 avril 2003 dès 14 heures assurée par Marie-Christine
Simonneaux Directeur du site et des grands directeurs nationaux.
Egalement
et toujours la production et distribution de tracts à la population par voie
d’affichage ou sur la voie publique afin de les informer du
projet d’extension de la société Brenntag
et de l’enquête publique ouverte en mairie de Contes jusqu’au 25
avril 2003
LAFARGE
-
2003
– Le 13 février 2003, invoquant l’urgence, le principe de proximité et la sécurité
routière le préfet prend un nouvel arrêté d’autorisation provisoire, un
an, de brûlage des boues de l’industrie de la chimie fine de Grasse.
Il faut savoir que ces boues allaient antérieurement, par
autoroute, à Lançon-de- Provence sous forme de galettes séchées à raison
d’un camion par semaine et viennent maintenant à Contes au rythme d’un
camion par jour sous forme de déchets pâteux.
Considérant que cet arrêté
ne tenait pas compte de l’annulation du T.A. de juillet 2002, nous nous sommes
rapprochés des autres associations de la Vallée (ACME et Paillon Vert) pour
engager des actions communes. Nous avons introduit une procédure, par voie de référé,
en annulation de ce nouvel arrêté devant le T.A.
L’ordonnance de référé
–mai 2003 – n’a pas prononcé l’annulation, donc l’usine pouvait
continuer à brûler ces D.I.S. sur la base de l’arrêté du 13 février 2003.
La procédure engagée demeure et sera jugée au fonds dans quelques mois.
A l’issue de l’ordonnance, le Conseil d’Administration de l’Association
a décidé de ne pas faire appel au Conseil d’Etat, procédure longue et coûteuse.
Mobilisation
contre ce projet de brûlage des boues industrielles des parfumeurs de Grasse
autorisé par le Préfet malgré les deux annulations de 1999 et 2002,
entraînant de multiples réunions de bureau afin de réagir contre ce projet,
étudier le dossier; pour
cette nouvelle procédure. Production de documents écrits susceptibles
d’informer et de mobiliser la population.
Réunion publique le vendredi 7 mars 2003 à 20 heures à la
mairie annexe de le Pointe de CONTES.
Il
nous a été demandé de participer à une campagne de prélèvements de terre,
poussière, végétaux afin d’analyses pour servir de référence à l’étude
d’impact. Celles-ci ont eu lieu en mars et avril 2003 à la charge de Lafarge.
Les
résultats nous ont été communiqués seulement le 3 février 2004 !
Ces
analyses montrent qu’il y a des polluants multiples, métaux, lourds, HAP,
dioxines, furannes, certains résultats avoisinent les normes françaises
autorisées (X fois supérieures aux normes américaines).
Il
est donc dangereux de prendre le risque de rajouter des causes supplémentaires
de pollution en autorisant à nouveau le brûlage de déchets dans la vallée :
la coupe est pleine, il nous faut au contraire lutter pour réduire les autres
sources de pollutions existantes dans les zones industrielles de Contes et de
Drap.
2004 –
Du 15 mars au 16 avril 2004 ouverture d’une nouvelle enquête publique présentée
par la Cimenterie Lafarge demandant l’autorisation d’extension de son
activité à l’incinération de déchets industriels (y
compris des déchets classés dangereux). en provenance de la région PACA.
Cette demande a généré un énorme
surcroît de travail afin de fournir, sous un mois, un mémoire au commissaire
enquêteur, en réponse au dossier produit par Lafarge celui-ci se composant de
290 pages et pratiquement autant pour le document baptisé Annexes. Les membres
de l’association ont dû se répartir la tâche afin de lire la somme des documents présentés par le Cimentier !
trouver des réponses aux informations souvent incomplètes ou présentées de
manière trop succinctes. Nous avons produit un contre rapport
de qualité relevant les erreurs ou les manquements, notamment la hauteur
de la cheminée, la possible contamination de la nappe phréatique (présenté
par Lafarge comme impossible) complété les chiffres donnés par Lafarge sur
les populations vivant à proximité : habitants, agricultures, écoliers,
(le cimentier, bien que l’enquête concernait 9 communes n’avait fourni que
les données sur la commune de Contes) Il
a fallu écrire, téléphoner, se déplacer, aller sur le net, et le mémoire
remis au commissaire enquêteur représenterait plusieurs heures de travail
effectué par des bénévoles. Nous avons également pris
contact avec les Maires de la Vallée (ou leurs conseillers environnement) concernés
par l’enquête (9 communes en tout !) afin qu’ils aient en leur
possession des documents leur permettant de prendre leur décision en toute
connaissance de cause.
►L’association a produit un dossier très argumenté contre ce projet.
LAFARGE –
2004 - le
5 avril 2004
participation à la réunion Publique Lafarge/Mairie de Contes
qui nous a permis, dans la mesure des possibilités accordées, de faire
entendre notre point de vue. Nous avons également dû relayer l’information
municipale afin que d’autres « opposants » à ce projet soient présents :
autres associations, la Confédération Paysanne, etc …
2004 - le 7 avril 2004 : Conférence
débat à un niveau national à Contes, à la Maison pour Tous, sur les déchets
industriels, organisée à notre initiative avec le concours du Centre National
d’Information sur les Déchets : C.N.I.I.D. en direction des associations
de l’environnement de toutes les régions, de la presse et du public.
Le
conférencier était une sommité américaine, mondialement connue, Docteur et Directeur du TOXICS USE REDUCTION au MASSACHUSETTS le
Professeur KEN GEISER qui est à
l’origine d’un plan de réduction sur les déchets à la source dans
l’Etat du MASSACHUSETTS. Sa venue sur CONTES clôturait une tournée mondiale
de conférences données à PARIS – BRUXELLES. Cette conférence
a généré un travail énorme pour une association comme la nôtre avec
peu de moyens financiers. Nous avons malgré tout pu organiser dans de très
bonnes conditions l’accueil des associations et du public, tenir une conférence
de presse (NICE-MATIN invité et présent en a rendu compte), filmer et
enregistrer la conférence qui a été également disponible sur support papier
afin d’être envoyée aux différents participants par courrier ou sur le net.
Dossier complémentaire
fourni à la demande du Commissaire enquêteur.
Etablissement d’un dossier
en réponse à la réponse de Lafarge à l’enquête publique.
Dossier fourni en réponse aux conclusions du
Commissaire enquêteur.
Préparation et participation à une réunion
avec toutes les associations et le Préfet le 15 juillet 2004.
2004
- NOTRE PARTICIPATION AU PLAN DEPARTEMENTAL SUR L’ELIMINATION DES DECHETS MENAGERS ET
ASSIMILES DES ALPES MARITIMES
Encore un dossier d’enquête publique qui nous a mobilisé, conduit à
lire des documents techniques, à échanger avec les autres associations et à
participer à une réunion en Préfecture
Rencontre avec les Commissaires enquêteurs
Rencontre avec les médias
Afin d’énoncer clairement notre opposition à ce Plan qui avait été
dénoncé et cassé il y a deux ans par le Docteur Gillard Président de la fédération
des Associations du Sud-Est. C’est pourtant quasiment le même plan qui
à été représenté où l’on y fait toujours la part belle à
l’incinération sans que d’autres pistes soient étudiées. Pourtant de plus
en plus de scientifiques dénoncent les méfaits de l’incinération sur la
santé des riverains. D’autres procédés existent pourtant. Des pays proches
les ont adoptés : cela s’appelle méthanisation, compostage (70 % de nos
poubelles est compostable), torche à plasma. Nous pensons que le fait de
repousser les solutions plus écologiques à dans 20 ans seront catastrophiques
sur la santé des habitants et que cela entraînera une génération de sacrifiée !
C’est de notre point de vue un plan scandaleux.
►L’association a produit un dossier très argumenté contre ce projet
2004 - SARL COMPACTAGE NICOIS
A CONTES DANS LA ZONE INDUSTRIELLE
DE LA ROSEYRE
Nouveau dossier qu’enquête publique présentée
par la SARL COMPACTAGE NICOIS en vue d’être autorisée à exploiter à
Contes dans la zone Industrielle de la
Roseyre une installation de stockage et des activités de récupération
de déchets de métaux et d’alliage de résidus métalliques installations
classées soumises à autorisation rangée sous le n° 286 de la nomenclature.
.
Nous nous sommes rendus par trois fois en Mairie afin d’étudier le
dossier, de rencontrer le Commissaire Enquêteur et de lui remettre des
documents dont il ignorait l’existence comme le rapport qui fait jurisprudence concernant
l’aérologie particulière de la vallée du Paillon. Le bureau d’études,
qui a monté le dossier, ayant prétendu que la vallée était bien aérée ! Ce même bureau d’études a mentionné
que les eaux du Paillon étaient considérées comme polluées du fait des
rejets industriels insuffisamment traités. C’est excessivement grave car indépendamment
du constat d’échec pour la Municipalité responsable de la Station
d’Epuration c’est la porte ouverte à ce que les industriels ne s’engagent
pas vers une recherche de rejets plus propres. Au
final nous lui avons remis notre
rapport. Nous avons également visité l’entreprise et constaté que bien avant que
l’enquête publique soit lancée les travaux de l’usine étaient quasiment
terminés ce qui nous semble curieux. Comment imaginer que l’on puisse refuser
à cette entreprise d’exercer son activité après les investissements
importants qu’elle vient de réaliser !
Dans le dossier que nous avons rédigé et remis au
Commissaire Enquêteur apparaissait toutes les interrogations que nous nous
sommes posée en étudiant le dossier. Nous avons également constaté, une fois
de plus, que les informations concernant les enquêtes publiques sont tellement
discrètes et uniquement disponibles aux jours et heures de la Mairie que peu
d’habitants s’étaient déplacés ce que nous déplorons.
2004 - STATIONS D’EPURATION DE DRAP
Nous avons soutenu les riverains victimes d’une importante
pollution olfactive cet été, pour la deuxième année consécutive. Nous avons
visité cette station. Nous avons travaillé sur le dossier afin de tenter de
comprendre comment elle fonctionnait par rapport à d’autres stations, tenter
de connaître l’endroit où se déroulaient les prétraitement
(puisqu’il semble que cela ne s’effectue pas sur le site de la
station), essayer également d’obtenir les équivalences/habitants par rapport
aux entreprises qui sont connectées à cette station. Malgré de nombreux
courriers et de nombreuses démarches nous n’avons pas pu, jusqu’à ce jour,
obtenir le moindre début de réponse.
L’association
a participé à une réunion publique à la Mairie de Drap - courant Juin 2004-
en présence du Maire de Contes et d’autres maires ou représentant de la Vallée
des Paillons et a eu les plus
grande peine a se faire entendre du fait que nous n’étions pas incommodés
par les odeurs ce qui montre la place que l’on accorde aux associations
environnementales dans la Vallée.
2004 –
ENTREPRISES INSTALLEES ENTRE DRAP ET CONTES SUR LES BORDS DU PAILLON
Nous avons entrepris de nous documenter et de nous
renseigner sur les rejets des entreprises qui semblent insuffisamment traités
et qui sont rejetés soit dans le PAILLON soit dans la station d’épuration de
DRAP. Nous piochons nos renseignements avec difficulté en fonction des sites
publics de la DRIRE (mais celui-ci n’est pas toujours à jour et certaines
informations importantes n’y figurent pas).
Ce travail que nous aurions de toutes les façons entrepris, nous a été demandé
par la Maire de Contes qui trouve dans ce cadre là notre action bénéfique.
Mais nous avons toujours aussi peu de moyens.
EN
COURS :
A la
demande du Préfet lors d’un interview que nous avons organisé avec la BBC
est fait un important travail sur les boues des stations d’épuration et
industrielles afin - au delà du refus de brûlage du nous semble la pire des
solutions - de chercher et
d’apporter des solutions qui semblent exister mais qui n’ont pas été
suffisamment exploitées pour des raisons qui nous échappent actuellement.
Il
existe en région PACA tel que le prévoit le Plan régional d’élimination de
déchets 1996 (le plan départemental ayant été annulé par le T.A.), des
Centres spécialisés de traitement de déchets industriels spéciaux : en
conséquence nous exigeons que ces déchets soient traités dans les centres
appropriés prévus à cet effet et non brûlés en cimenterie
Accepter
de brûler des déchets en cimenterie
-
c’est
aller à l’encontre des affirmations des scientifiques, des associations spécialisées
qui reconnaissent que l’incinération est une méthode dépassée comportant
des dangers reconnus pour la santé publique.
-
c’est
refuser de mettre en place les techniques nouvelles d’élimination et
d’appliquer les nouvelles directives.
Communication
Nous émettons régulièrement une note
d’information (cf. dernier exemplaire ci-joint) destiné au fichier d’adhérents
(445) et distribué à diverses occasions.
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